Revue de presse de la géothermie #52 du 16/02/2024


LES GÉOTHERMIES

Énergies : un quart de la chaleur consommée en France provient d'origine renouvelable, Le Figaro, 09/02/2024 
La consommation de chaleur issue des énergies renouvelables progresse en France. Elle est de 27,2 % en 2022, dernier chiffre disponible. Les géothermies y contribuent pour 2,7 % pour la géothermie de surface et 1,2 % pour la géothermie profonde. Les organisations professionnelles demandent que la stratégie française énergie-climat, attendue dans les mois à venir, fixe un objectif ambitieux, rehaussé à 55 % de chaleur consommée d'origine renouvelable et de récupération en 2030, en vue d’atteindre en 2050 quasi 100 % de chaleur issue des énergies renouvelables et de récupération. 

Les marchés du Grand Paris - L'ouest et le sud de l'Ile-de-France à l'étude pour développer la géothermie, Le Journal du Grand Paris, 09/02/2024 
L’ADEME, la Région Île-de-France et le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) s’associent dans le projet Géoscan. Son objectif est d'identifier les zones favorables à des projets de géothermie profonde dans l'ouest et le sud de l'Ile-de-France, d’ici à 2025. Du 26 février au 15 avril prochains vont être menées des campagnes d'acquisition de données géophysiques par propagation des ondes sonores dans le sous-sol par la société S3.

GÉOTHERMIE DE SURFACE 

Géothermie de surface : se former au rôle essentiel de l'aide-foreur, Emploi-Environnement, 05/02/2024 
Face à l’augmentation de projets de géothermie, le secteur de la formation s'organise et développe le poste d'aide-foreur. L'organisme de formation EFF Training, spécialisé dans les forages pétrogaziers, s'est donné pour mission, en juin 2023, de former au moins cent nouveaux foreurs par an. Un premier niveau de formation donnera bientôt droit à un certificat de qualification professionnelle (CQP). 

Pompes à chaleur et chaudières en forte baisse en 2023, le Moniteur, 07/02/2024 
Globalement, la plupart des produits du génie climatique connaissent une baisse des ventes en 2023. C'est ce que mettent en avant les chiffres publiés par Uniclima. Le ralentissement de la construction dans le secteur du neuf, la baisse de 15 % de la rénovation aidée par MaPrimeRénov’, l’instabilité économique et la complexité des aides seraient des facteurs explicatifs. Les pompes à chaleur bibloc qui dominent le marché chutent par exemple de 23 %. Les pompes à chaleur géothermiques font figure d’exception et leur marché grimpe de 18 %. 

Normandie 

L'eau de la nappe phréatique va bientôt réchauffer des bâtiments de Saint-Pierre-en-Auge, Ouest-France, 05/02/2024 
La municipalité de Saint-Pierre-en-Auge (Calvados) réalise des travaux afin d’équiper certains bâtiments d’une installation géothermique pour le chauffage. Cela permettra de réduire sa facture énergétique et ses émissions annuelles de gaz à effet de serre de 160 tonnes à 35 tonnes pour le CO2 et de 166 kg à 88 kg pour les NOx (oxydes d’azote). 85 % des besoins seront couverts par la géothermie, 15 % par un appoint gaz. Le coût des travaux est estimé à 624 404 euros. L’État, le Département et l’ADEME en financent la majeure partie. Le reste à charge pour la commune est de 167 202 euros. 

Nouvelle-Aquitaine 

La géothermie, une solution rentable à Saint-Priest-Taurion, La Montagne p. 2-3, 07/02/2024 
Le château de Bort à Saint-Priest-Taurion (Haute-Vienne) est équipé d’un système de géothermie pour son chauffage. Trois pompes à chaleur installées il y a une dizaine d’années récupèrent les calories à 99 mètres de profondeur. Cette installation permet aux propriétaires de réaliser d'importantes économies.

Pays de la Loire 

À la découverte des énergies renouvelables à Carquefou, Ouest-France, 08/02/2024 
L’ADEME et la Région Pays de la Loire organisaient, ce mardi 6 février, une visite dans la métropole nantaise, afin de faire découvrir des installations de production d’énergie renouvelable. Parmi elles, l’ISEN, l’école d’ingénieurs de Carquefou (Loire-Atlantique), équipée de géothermie. Cette technologie couvre plus de 95 % des besoins de chaleur et 100 % de ceux de rafraîchissement en été, pour un bâtiment de 4 000 m². L’appoint est assuré par une chaudière gaz en période de grand froid. Le coût du projet est estimé à 237 000 euros, financé entre autres par des subventions de l’ADEME (30 %), de l’Europe (12 %) et de la Région (15 %). 

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