Revue de presse de la géothermie #126 du 28/11/2025
LES GÉOTHERMIES
Sartrouville mise sur la géothermie pour chauffer des milliers de logements d'ici 2028, Les Echos, 21/11/2025
L’agglomération Saint-Germain Boucles de Seine lance un réseau de chaleur géothermique à Sartrouville, destiné à alimenter plusieurs milliers de logements et des équipements publics. L’eau à 60 °C, captée dans la nappe du Dogger à 1 500 m, offrira une chaleur locale et décarbonée stable toute l’année. Le forage est prévu pour l’été 2027 avec une mise en service en 2028, dans le cadre d’une concession de service public confiée à un opérateur privé. La géothermie complétera la chaleur issue de l’usine d’incinération, permettant à terme d’atteindre un tiers d’énergie décarbonée pour la ville. La géothermie profonde séduit de plus en plus de communes franciliennes.
GÉOTHERMIE PROFONDE
Île-de-France
A Saint-Denis et Aubervilliers, 7.500 logements chauffés par la géothermie, Les Echos, 17/11/2025
Après deux ans de travaux, une centrale géothermique profonde a été mise en service à Saint-Denis. Avec des puits forés à 1 800 m pour capter une eau à 60 °C, elle alimentera désormais 7 500 équivalents logements à Saint-Denis et Aubervilliers. Le Syndicat mixte des réseaux d’énergie calorifique (SMIREC) estime que cette installation permettra d’éviter l’émission de 7 500 tonnes de CO₂ par an et de s’affranchir des fluctuations des prix de l’énergie. Le projet, d’un coût de 29,5 M€, a bénéficié de 9,5 M€ de subventions de l’Ademe et de la Région.
GÉOTHERMIE DE SURFACE
Auvergne-Rhône-Alpes
Géothermie et moquette solaire : les piscines des monts du Lyonnais veulent réduire leur consommation, Le Progrès, 17/11/2025
Dans les Monts du Lyonnais, deux centres aquatiques seront équipés dès 2026 d’un système combinant géothermie de surface (avec un forage prévu jusqu’à 200 mètres) et moquette solaire. Les travaux débuteront le 1er janvier 2026 pour quatre mois. L’opération représente 1,4 M€ pour l’Escap’ad et 797 000 € pour la piscine d’Hurongues, avec 780 000 € et 440 000 € de subventions. Ces équipements pourraient permettre une économie annuelle d’environ 80 000 € par piscine.
Cet hiver, le puits canadien s’impose, un chauffage naturel capable de réduire la consommation jusqu’à 60 %, Maison et Travaux, 20/11/2025
Le puits canadien, qui utilise des conduits enterrés à 1,5-2,5 m de profondeur pour bénéficier de l’inertie thermique du sous-sol, permet de préchauffer l’air et de réduire la consommation de chauffage en hiver de 20 à 60 % selon l’isolation du logement. Couplé à une VMC double flux, le système restitue plus d’énergie qu’il n’en consomme. Son installation représente toutefois un investissement notable : environ 7 000 € en moyenne, et 8 000 à 12 000 € pour une installation complète, pouvant dépasser 15 000 € selon le terrain. Le retour sur investissement est estimé entre 5 et 8 ans, grâce à la baisse des dépenses énergétiques.
Pour aller plus loin