Comment le tiers-financement pourrait accélérer le déploiement de la géothermie de surface dans les logements collectifs, Le moniteur, 02/10/2025
Pour que les promoteurs aient recours à la géothermie de surface pour leurs programmes immobiliers neufs résidentiels, France Géoénergie préconise l’usage du tiers-financement. Il s’agit d’autofinancer ces équipements par les économies d’énergie réalisées. Cela repose sur un montage juridique par lequel le promoteur confie à un opérateur énergétique une mission globale qui comprend la conception, l’exploitation et le financement de l’installation. L’énergéticien est propriétaire des installations jusqu’à la fin du bail puis il les cède au syndicat de copropriété. L’opérateur est chargé de l’exploitation et de la maintenance des installations, pour amortir son investissement. Les propriétaires des logements souscrivent des contrats d’abonnement auprès de l’opérateur. Cette proposition correspond à l’objectif de réduction des coûts de construction des promoteurs. C’est un levier pour le respect des obligations de la RE2020 et intervient à un moment de bonification des certificats d’énergie (CEE) pour la géothermie.
Pourquoi le français TLS mise sur la géothermie américaine, GreenUnivers, 02/10/2025
Les projets dans l’hexagone de TLS étant bloqués, l’entreprise de 13 personnes spécialisée dans la production d’électricité par géothermie se tourne vers les Etats-Unis. Elle compte réaliser un projet foré par an outre Atlantique. Son projet Geopulse dans le Massif central est suspendu à un appel en justice et son partenaire Storengy a manifesté sa volonté de se désengager. TLS a développé une méthodologie pour repérer les zones d’intérêt dans le sous-sol qu’elle veut automatiser grâce à l’intelligence artificielle. Elle veut développer ce savoir-faire aux Etats-Unis dont l’intérêt pour la géothermie n’a pas diminué avec le deuxième mandat de D. Trump. TLS a 4 projets en préparation dont un au Nevada.
A Grigny, Coca-Cola se raccorde à la géothermie, Les Echos, 02/10/2025
Fin septembre, l'entreprise Coca-Cola Europacific Partners (CCEP) a inauguré son raccordement à la géothermie dans son site de Grigny (Essonne) de 48.000 m2. Cette initiative vise à réduire l’empreinte carbone de l’usine, et s’inscrit dans l’objectif du groupe d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2040 et de diminuer de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Cette technologie qui puise dans les eaux chaudes souterraines chauffera donc les bâtiments et l'eau pour la production. Cet usage viendra compléter l'alimentation en chaleur de plus de 23.000 logements dans les communes de Grigny. Coca-cola estime qu’au total, l'émission de 700 tonnes de CO2 sera évitée sur le site de Grigny. Le groupe indique que ce système permettra l'arrêt complet de l'utilisation des chaudières à gaz et une réduction d'environ 80 % de la consommation de gaz naturel du site. L’investissement, estimé à 146 millions d’euros, s’accompagne d’autres mesures écologiques (panneaux photovoltaïques, récupération de chaleur, électrification) pour moderniser et agrandir le site
Seine-Saint-Denis : un réseau de chaleur géothermique à Clichy-sous-Bois et à Livry-Gargan en 2031, Le Moniteur, 29/09/2025
D’ici 2031, un réseau de chaleur géothermique de 26 kilomètres alimentera en chauffage et en eau chaude sanitaire les quartiers de Clichy-sous-Bois et de Livry-Gargan, dans le département de la Seine-Saint-Denis. Porté par les deux communes avec le soutien d’Île-de-France Énergies & Territoires et réalisé par Dalkia, ce projet vise à éviter l'émission annuelle de 20 000 tonnes de carbone. Elle s'inscrit dans une stratégie locale de transition énergétique et contribue aux objectifs de neutralité carbone fixés par les collectivités.
Hénansal. La rénovation énergétique de l’école est totale, Ouest-France, 26/09/2025
A Hésanal (Côtes-d’Armor), l’école, construite en 1999 par le cabinet d’architectes Coquard Colleu, a été entièrement réhabilités sur le plan énergétique. Le chauffage fonctionne désormais sur un système de géothermie à huit puits. L’isolation a été améliorée, notamment au niveau du toit. Le coût total, de 401 000 €, a été subventionné à 78,4 % par la Région, l’État et divers fonds (Fonds vert, DETR, Dsil), laissant 86 715 € à la charge de la commune. Il s’agit de la première école construite, puis rénovée, par le cabinet Coquard Colleu.
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